DUNCOMBE, CHARLES, médecin, homme politique et l’un des leaders de la rébellion de 1837 dans le Haut-Canada, né le 28 juillet 1792 à Stratford, Connecticut, aîné des cinq enfants de Thomas Duncombe et de Rhoda Tyrrell ; en 1813, il épousa Nancy Haines qui mourut en 1857 après lui avoir donné trois filles et un fils, puis il épousa en secondes noces vers 1858 Lucy Millard dont il eut un fils ; décédé le 1er octobre 1867 à Hicksville, Californie.

Charles Duncombe naquit dans le Connecticut mais grandit dans l’état de New York, d’abord à Stamford dans le comté de Delaware, ensuite à Middleburg dans celui de Schoharie. Après avoir reçu de sa mère une instruction élémentaire, il devint instituteur puis étudia la médecine au collège des One Hundred and One Members of the Medical Society of the City of New York. En 1819, il alla s’installer à Delaware, Haut-Canada ; le 5 octobre, il fut autorisé à pratiquer la médecine par l’Upper Canada Medical Board. En 1822, il déménagea à St Thomas, où il exerça sa profession jusqu’en 1828, alors qu’il s’établit dans le canton de Burford, comté de Brant. Il se fit une clientèle nombreuse et lucrative dans cette région. Nommé médecin au 2e bataillon de la milice de Middlesex en 1825, il devint, en janvier 1832, membre du Medical Board. Sans cesse intéressé à l’enseignement médical, il donna des cours à ses deux frères, David et Elijah, avant que ceux-ci n’étudient la médecine à la Fairfield Academy, à Herkimer, dans l’état de New York. De concert avec John Rolph, il fonda à St Thomas en 1824 la première école de médecine du Haut-Canada, le Talbot Dispensatory, qui dut fermer ses portes au cours du premier trimestre. Avec le revenu que lui procurait sa nombreuse clientèle, il acheta de vastes terrains à Brantford et ailleurs dans le canton de Burford, et, au nom de sa femme, à Springfield dans le comté d’Elgin ; c’est dans sa propre ferme que fut établi le village de Bishopsgate.

Duncombe s’intéressa de très près à la franc-maçonnerie. Il fut le premier maître de la loge de Mount Moriah à Westminster en 1820. Au sein de cette société, il montra à la fois ses qualités de chef et ses tendances à la rébellion. Lorsque Simon McGillivray* arriva de Grande-Bretagne pour occuper le poste de grand maître provincial, Duncombe alla le rencontrer à York (Toronto), en septembre 1822, à la tête d’une délégation de francs-maçons venus de l’ouest du Haut-Canada. Duncombe s’opposa à ce que les dirigeants fussent nommés par les francs-maçons britanniques, soulignant que les Canadiens avaient le droit de choisir leurs propres candidats. Il fut temporairement ramené à de meilleures dispositions par McGillivray, mais il n’était toujours pas satisfait de la franc-maçonnerie canadienne. En février 1836, les loges de l’ouest, qui déploraient l’inactivité dont l’organisation provinciale faisait preuve depuis 1830, se réunirent à London en vue de fonder une grande loge indépendante ; comme il se devait, le futur rebelle Duncombe fut élu grand maître. La grande loge ne survécut pas aux troubles politiques et économiques de 1836–1837, mais Duncombe demeura un ardent franc-maçon, même après son exil ; en 1852, il fut l’un des membres fondateurs de la loge de Washington à Sacramento, Californie.

Duncombe se tourna vers la politique aux élections de 1830. En compagnie de Charles Ingersoll, il fut élu au onzième parlement du Haut-Canada à titre de représentant du comté d’Oxford. À l’encontre de la réputation de radical qu’on lui fera plus tard, il adopta une attitude tout à fait modérée et indépendante au cours de son premier mandat. Il vota le plus souvent avec les tories, appuyant les projets d’intérêt public, er particulier ceux ayant trait aux banques, aux canaux, et les initiatives intéressant le personnel du gouvernement, telle l’attribution d’un salaire plus généreux aux fonctionnaires. Venant d’un député élu dans une région où le besoin de travaux publics était pressant, cet appui s’expliquai fort bien. Cependant, ses tendances personnelle se manifestèrent plus nettement par ses prises de position sur les questions politiques qui ne mettaient pas en cause l’intérêt de ses électeurs ; il se rallia invariablement aux réformistes d’avant garde et appuya des mesures telles que le vote au scrutin secret, le jugement avec jury, la sécularisation des « réserves » du clergé, l’indépendance des juges et l’accroissement de l’autonomie coloniale. Il possédait des connaissances approfondies dans le domaine de l’éducation et il propos d’utiliser les terres de la couronne comme sourd de revenus pour l’entretien des écoles publiques.

Son attitude pragmatique et son indépendance d’esprit apparurent de façon très évidente durant la controverse qui éclata au sujet de l’expulsion de William Lyon Mackenzie de la chambre d’Assemblée. Lorsque la question fut soulevé en décembre 1831, Duncombe avoua avec le tories que Mackenzie avait publié dans son journal, le Colonial Advocate, des écrits diffamatoires à l’endroit de la chambre, mais il s’opposa à son expulsion en raison de ses positions radicales et affirma qu’on devait se contenter de le blâmer. Ce compromis raisonnable ne lui attira que des ennemis dans les deux camps. Mackenzie l’accusa d’être un adversaire de la liberté de parole et un « faux réformiste ». Le Colonial Advocate s’opposa à sa réélection en 1834 et le dénonça comme le « prince des acteurs », tandis que Mackenzie inscrivit son nom sur une « liste noire de députés », où il le décrivait, dans un style ampoulé, comme faisant partie des « irréductibles ennemis de la paix, du bonheur et du bien-être de la population ». Les radicaux du comté d’Oxford, emboîtant le pas à Mackenzie, renièrent Duncombe et nommèrent des candidats pour lui faire la lutte. Leurs efforts furent vains, car il fut réélu sans difficulté.

Au cours de son second mandat, Duncombe se rapprocha de plus en plus des réformistes, peut-être parce que les questions d’ordre politique et humanitaire au sujet desquelles il entretenait des idées libérales très avancées avaient pris la vedette. Il fut l’un des députés les plus occupés et les plus dynamiques de la chambre. Durant les sessions de 1835 et 1836, il présida la plupart des comités d’affaires financières et joua un rôle prédominant dans les débats portant sur les problèmes sociaux. Le 10 avril 1835, l’Assemblée forma une commission d’enquête en vue d’établir le plan d’un asile d’aliénés et de mener une étude sur les systèmes scolaires et sur d’autres questions sociales. Trois médecins, Duncombe, Thomas David Morrison* et William Bruce, furent nommés commissaires. Cependant, toutes les enquêtes préliminaires – effectuées en bonne partie au cours d’une tournée aux États-Unis – et la rédaction furent l’œuvre de Duncombe ; ce rapport constitue sa plus importante contribution à la société canadienne.

Le rapport qu’il présenta sur les asiles d’aliénés, en février 1836, était basé surtout sur l’expérience du Massachusetts Lunatic Hospital. Duncombe proposait la construction à grands frais d’un hôpital où serait mise en pratique la théorie voulant que l’aliénation mentale soit une maladie – proposition radicale dans une province où les aliénés étaient emprisonnés. Au cours du même mois, il présenta un rapport sur les prisons qui se révéla tout aussi progressif. Il recommandait la construction d’un pénitencier provincial sur le modèle de la prison moderne établie en 1825 à Auburn, dans l’état de New York ; malgré un règlement sévère interdisant toute communication entre prisonniers, la prison d’Auburn, où les détenus occupaient des cellules individuelles et effectuaient des travaux utiles, constituait un net progrès sur les institutions précédentes. Duncombe avait toutefois des vues personnelles encore plus libérales. Il estimait que la société ne devait pas se venger des auteurs de délits et s’opposait au châtiment du fouet. Il insistait sur le fait que l’influence du milieu pouvait mener au crime, ce qui était particulièrement le cas pour les jeunes délinquants qui, selon lui, devaient être traités avec sympathie et isolés des criminels endurcis. Certaines des idées de Duncombe furent mises en pratique dix années plus tard quand la prison de Kingston fut réaménagée ; ses principales propositions concernant les aliénés furent mises en application durant les années 40 au Toronto Lunatic Asylum.

C’est par son rapport sur l’éducation, présenté en février 1836, que Duncombe fit la plus forte impression. Il était profondément convaincu de la nécessité d’instruire le peuple. L’instruction, à son avis, atténuait la tendance à l’intempérance et au crime, enseignait aux gens à vivre et à travailler les uns avec les autres et constituait le seul facteur pouvant permettre à la population de se gouverner elle-même ; l’enseignement, affirmait-il, devait être pratique, et il pensait que les humanités n’étaient guère utiles pour préparer les élèves à affronter les réalités de la vie. Il jugeait primordiaux le soutien financier des écoles publiques et la formation des maîtres, et il recommandait que fût affectée à cette fin chaque année une somme de £15 000 à laquelle serait ajouté le revenu d’une taxe sur les propriétés détenues par les francs-tenanciers.

Un projet de loi basé sur les idées de Duncombe dans le domaine de l’éducation fut adopté par l’Assemblée, le 4 avril 1836, puis rejeté par le Conseil législatif. Plusieurs dispositions de ce projet furent cependant mises en application sous l’administration d’Egerton Ryerson* et constituèrent le fondement de la politique ontarienne en matière d’éducation jusqu’à l’adoption de la législation de 1871 ; ces dispositions concernaient l’évaluation municipale, l’élection des conseils scolaires, l’inspection régulière des écoles, l’éducation des femmes, la création d’écoles normales, l’emploi de professeurs féminins, l’utilisation de manuels obligatoires et l’instruction religieuse non confessionnelle.

Pour avoir lutté en faveur de réformes politiques telles que la responsabilité ministérielle, Duncombe avait retrouvé la faveur des radicaux en 1836. Bénéficiant de l’appui de Mackenzie, il fut l’un des rares réformistes réélus en dépit de la vague tory qui déferla sur la province cette année-là. Il fut alors délégué en Angleterre par la Constitutional Reform Society – un groupe de réformistes modérés fondé en 1836 sous la direction de William Warren Baldwin* – pour y dénoncer les prétendues fraudes et l’intervention dans les élections du lieutenant-gouverneur Francis Bond Head*. Arrivé à Londres en septembre 1836, Duncombe fit déposer par Joseph Hume à la chambre des Communes la plainte des réformistes. Toutefois, le ministre des Colonies, lord Glenelg, n’accepta même pas de recevoir le délégué canadien. Ce fut une expérience désastreuse pour un modéré comme Duncombe. À l’instar de bien d’autres réformistes, il avait une confiance naïve en la justice de la Grande-Bretagne ; il croyait que les difficultés auxquelles les Canadiens faisaient face provenaient d’erreurs relevant de l’administration du pays, que les autorités britanniques, mises au courant des faits, seraient en mesure de rectifier. L’amère déception de Duncombe laisse pressentir une des principales causes des troubles qui allaient suivre. Comme il l’écrivait à Robert Baldwin*, il en arriva à penser que les Canadiens, « pour obtenir enfin un bon gouvernement, [... devaient] chercher à se le donner eux-mêmes ». Son amertume et le radicalisme qui en résulta furent accentués par des événements tragiques : sa propriété fut ravagée par un incendie et, pendant qu’il faisait route vers l’Angleterre pour accomplir son inutile mission, son fils unique, âgé de 14 ans, fit une chute de cheval et se tua.

Duncombe se retira presque complètement de la vie politique à son retour au Haut-Canada en novembre 1836. Il est évident que, dans son abattement, il était gagné à l’idée de l’indépendance ; il est cependant plus difficile de déterminer à quel moment il résolut de passer aux actes séditieux. On prend généralement pour acquis qu’il participa aux mouvements de révolte à l’automne de 1837, qu’il apprit de Mackenzie en novembre qu’un soulèvement se préparait et qu’il recruta alors des hommes, dans le district de London, en vue de se joindre aux troupes rassemblées dans la rue Yonge. Cette opinion semble fondée sur deux sources : l’histoire de la rébellion de John Charles Dent* publiée en 1885 et la déposition faite devant les juges de paix du district de London le 17 décembre 1837 par Peter Coon, un forgeron de Burford. D’autres dépositions et des témoignages permettent toutefois de mettre cette interprétation en doute. Il est certain que des réunions furent tenues dans le district de London, à compter du début de décembre, mais Duncombe n’y fut aperçu par les participants que le 8 décembre, c’est-à-dire après le soulèvement dirigé par Mackenzie sur la rue Yonge. Dans une lettre écrite le 6 décembre, Elisha Hall, un ami de Duncombe qui habitait dans le comté d’Oxford, lui conseillait de ne pas participer à la rébellion ; si Duncombe, à cette date, avait déjà pris part à l’action, on peut croire que cette personne l’aurait su. Donald M’Leod*, un compagnon de Duncombe, qui fut général dans l’armée défendant la cause des Patriotes à la frontière en 1838, rapporte dans un livre publié en 1841 que Duncombe n’avait participé à l’agitation que le 8 décembre, date à laquelle il avait appris qu’un mandat d’arrestation avait été émis contre lui ; sous le coup du désespoir, il aurait alors pris les armes pour se défendre. Cette interprétation paraît encore plus vraisemblable si l’on ajoute que les relations de Duncombe avec Mackenzie en 1838 étaient tendues. Mackenzie estimait que son compatriote ne s’était pas complètement rallié à la cause de la rébellion ; les lettres qu’il écrivit en 1838 indiquent clairement qu’il n’avait pas accordé sa confiance à Duncombe durant les troubles d’octobre 1837, même s’ils avaient passé une semaine ensemble à Niagara au cours de ce mois. Malgré qu’elle ne soit pas étayée de preuves indiscutables, l’interprétation de M’Leod semble actuellement la plus plausible.

Mal préparé et dirigé par un chef qui manquait de conviction, le soulèvement du district de London était voué à l’échec. Duncombe disposait de 300 hommes rassemblés au village de Scotland, au sud-ouest de Brantford ; apprenant le 13 décembre que Mackenzie avait subi la défaite à Toronto et qu’Allan Napier MacNab s’approchait avec une armée de loyalistes, il donna l’ordre à ses troupes de se disperser. Après s’être caché en compagnie de parents et de partisans, il parvint à quitter la province dans les deux semaines qui suivirent et à traverser la rivière Detroit déguisé en femme.

Il n’est pas facile de retracer l’itinéraire suivi par Duncombe aux États-Unis. On sait toutefois qu’il était à Detroit en février 1838, alors qu’il aida à trouver des armes pour les Patriotes et à préparer le raid qu’ils devaient mener contre l’île Fighting sous la direction de M’Leod. En mars, il prononça une conférence à Cleveland sur la cause défendue par les Patriotes et, durant son séjour dans cette ville, il participa à l’élaboration d’un vaste plan qui devait permettre d’envahir le Haut-Canada le 4 juillet ; ce plan demeura toutefois lettre morte. Plus tard au cours de l’année, il contribua à la mise au point des tactiques qui devaient être utilisées pour attaquer Sandwich (Windsor) et Prescott. En dépit de ces activités, l’engagement de Duncombe envers la cause des Patriotes fut marqué par des moments d’hésitation. En juin 1838, il était sur le point d’imiter Marshall Spring Bidwell* et d’abandonner la lutte par désenchantement. Il avait cependant retrouvé son ardeur en septembre et il joua un rôle prépondérant au cours de la réunion tenue à Cleveland par les frères-chasseurs. À cette occasion, son attitude semble avoir été celle d’un homme sincère, même si certaines personnes, notamment Mackenzie, le soupçonnèrent d’être un agent secret à la solde du gouvernement américain. Mettant à profit les connaissances qu’il avait acquises à l’Assemblée du Haut-Canada, il proposa aux participants la création d’une « Banque républicaine » destinée à soutenir financièrement l’effort de guerre des Patriotes et, par cet exemple de réforme radicale, à démocratiser le système bancaire des États-Unis. Il devait exposer ce projet, au cours des trois années qui suivirent, dans des mémoires présentés au Congrès américain et dans le livre intitulé Duncombe’s free banking, qu’il publia en 1841.

Au moment où s’effondrait le mouvement des Patriotes, Duncombe parcourait le nord des États-Unis où il faisait des conférences tout en pratiquant la médecine. Gracié le 20 avril 1843, il n’exprima aucun désir de retourner au Canada et se dirigea plutôt vers l’Ouest ; en 1849, il se rendit en Californie, où venait de commencer la ruée vers l’or, et s’installa à Sacramento. Ayant connu la réussite en tant que médecin et conseiller municipal, il demeura dans cette ville jusqu’en 1856, alors qu’il acheta une ferme près de Hicksville, dans le comté de Sacramento. Passionnément intéressé à l’affranchissement des esclaves, il entra en politique sous la bannière des républicains. Il fut élu à la législature de l’état en 1858, mais son élection fut invalidée en raison de sa condition d’étranger – situation fort ironique pour un homme politique du Haut-Canada où, depuis si longtemps, le problème des droits de citoyenneté des résidents américains avait fait l’objet d’angoissantes préoccupations. Quand il fut réélu, en 1863, il était devenu citoyen américain et il siégea comme représentant à la chambre de la Californie la durée d’un mandat. Il était satisfait et heureux à la pensée que la guerre de Sécession américaine avait justifié la foi qu’il avait conservée toute sa vie en la liberté des institutions et en l’émancipation des hommes.

En 1867, Charles Duncombe fut victime d’une insolation qui le laissa partiellement paralysé. Il ne recouvra jamais la santé et mourut le 1er octobre 1867. On l’inhuma dans le lot des francs-maçons au cimetière de la ville de Sacramento ; sur sa pierre tombale furent inscrits ces mots qui le décrivent bien : « Un ami de la liberté. » On peut ajouter qu’il fut l’un des hommes politiques les plus remarquables du Haut-Canada, par sa sincérité, son intelligence et son sens du progrès. Le nom de Duncombe est associé au fiasco de Scotland, si tant est qu’on se souvienne de son nom ; on devrait plutôt se rappeler que cet homme fut le père de la législation sociale du xixe siècle en Ontario et un homme public d’une rare intégrité.

Michael S. Cross

Charles Duncombe est l’auteur de An address to the different lodges upon the subject of a joint stock banking company bank (s.l., s.d.) ; Duncombe’s free banking : an essay on banking, currency, finance, exchanges, and political economy (Cleveland, Ohio, 1841) ; Memorial to Congress upon the subject of Republican free banking (Cleveland, Ohio, 1841).

APC, MG 24, B38 ; RG 1, E1, 62, p.381 ; RG 5, B36.— MTCL, Robert Baldwin papers, 42, no 69 ; 44, no 1 ; E. C. Guillet coll., Rebellion of 1837 papers ; Scrapbook of clippings from American newspapers on the Canadian rebellion of 1837–1838, 1835–1843.— PAO, Mackenzie-Lindsey papers, clippings and notations, file no 1841 ; Mackenzie section, D. M’Leod to [Van Rensselaer], 1er mars 1838 ; circular, Canadian Refugee Relief Association, 29 mars 1838 ; A. K. Mackenzie to W. L. Mackenzie, 3, 7, 25 avril, 10 juin 1838 ; James Reid to [W. L. Mackenzie], 19 avril 1838 ; James Mackenzie to W. L. Mackenzie, 12 juill. 1838 ; [A. C. Smith] to W. L. Mackenzie, 23 sept. 1838 ; Peter Baxter to W. L. Mackenzie, 26 oct. 1838 ; Snyder (J. M.) papers, deposition of John Beard, 10 déc. 1837 ; Misc. mss, C. Duncombe to E. E. Duncombe, 7 févr., 25 déc. 1835, 27 juin 1865 ; RG 1, A-I-6, 16, C. Duncombe to R. B. Sullivan, 16 mai 1837 ; 21, E. Tufford to S. B. Harrison, 6 août 1842.— Documentary history of education in U.C. (Hodgins), II.— H.-C., House of Assembly, Journal, 1831–1838.— The Hunters’ lodges of 1838, E. P. Alexander, édit., New York History, XIX (1938) : 64–69.— Donald M’Leod, A brief review of the settlement of Upper Canada by the U.E. Loyalists and Scotch Highlanders in 1783 ; and of the grievances which compelled the Canadas to have recourse to arms [...] (Cleveland, Ohio, 1841), 134–139, 192–194, 210–216.— Colonial Advocate, 1830–1834.— Constitution (Toronto), 1836–1837.— Correspondent and Advocate (Toronto), 1834–1837.— Daily Bee (Sacramento, Calif.), 2 oct. 1867.— Palladium of British America and Upper Canada Mercantile Advertiser (Toronto), 8 janv. 1838.— Union (Sacramento, Calif.), 7 oct. 1867.— H. H. Bancroft, Works (39 vol., San Francisco, 1886–1890), XXIII (History of California, VI) : 721 ; XXIV (History of California, VII) : 296.— Dent, Upper Canadian rebellion, I : 217, 340, 375 ; II : 151–158, 238, 301s.— The history of the county of Brant, Ontario (Toronto, 1883), 377–383.— O. A. Kinchen, The rise and fall of the Patriot Hunters (New York, 1956), 35–45, 125s.— Kathryn Morris Wilkinson, Duncombes in America with some collateral lineages (Milwaukee, Wis., 1965).— R. C. Muir, The early political and military history of Burford (Québec, 1913), 117–163.— J. R. Robertson, The history of freemasonry in Canada from its introduction in 1749 [...] (2 vol., Toronto, 1899), I : 1 041, 1 106, 1 159 ; II : 22–26, 51–53, 187–193.— J. D. Wilson, Foreign and local influences on popular education in Upper Canada, 1815–1844 (thèse de ph.d., University of Western Ontario, London, 1970), 187–195.— Fred Landon, The Duncombe uprising of 1837 and some of its consequences, SRC Mémoires, 3e sér., XXV (1931), sect. ii : 83–98.

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Michael S. Cross, « DUNCOMBE, CHARLES », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 9, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 9 oct. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/duncombe_charles_9F.html.

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Auteur de l'article:    Michael S. Cross
Titre de l'article:    DUNCOMBE, CHARLES
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 9
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1977
Année de la révision:    1977
Date de consultation:    9 oct. 2024