Titre original :  Manitoba History: Imports and Exports in the Manitoba Economy 1870-1890

Provenance : Lien

TAYLOR, JAMES WICKES, consul des États-Unis et auteur, né le 6 novembre 1819 à Starkey, état de New York, fils aîné de James Taylor et de Maria Wickes ; en 1845, il épousa Chloe Sweeting Langford, et ils eurent cinq filles ; décédé le 28 avril 1893 à Winnipeg.

Après avoir obtenu en 1838 son diplôme du Hamilton College de Clinton, dans l’état de New York, James Wickes Taylor retourna chez lui, à Penn Yan, pour étudier le droit dans le cabinet de son père. Comme il trouvait la société de Penn Yan fermée et peu agréable, il alla s’établir en 1842 à Cincinnati, en Ohio, où après son admission au barreau il pratiqua le droit dans le cabinet de Salmon Portland Chase tout en travaillant au Cincinnati Enquirer. Quatre ans plus tard, il fondait l’éphémère Cincinnati Morning Signal et se lançait en politique ; il appuyait alors le parti démocrate et s’opposait à l’extension de l’esclavage. Rédacteur en chef d’un journal à Sandusky pendant quelque temps, il fut ensuite, de 1852 à 1856, bibliothécaire de l’état, à Columbus.

C’est à ce poste que Taylor commença à s’intéresser à l’histoire et aux ressources du Nord-Ouest américain et canadien. En 1854, à Cincinnati, il publia History of the state of Ohio, puis deux ans plus tard, dans le Railroad Record, une série de conférences qu’il avait données devant l’Assemblée générale de l’Ohio, « Geographical memoir of a district of North America [...] », dans lesquelles il parlait notamment de la perspective inévitable d’un chemin de fer qui relierait le lac Supérieur au Puget Sound. Cette ligne traverserait la vaste « plaine de la Saskatchewan », région inexplorée d’une extraordinaire fertilité qu’on « n’avait pas le droit de condamner à la stérilité et à la solitude ». Faisant de ce sentiment le thème dominant de sa carrière aux États-Unis et au Canada, Taylor travaillerait à rattacher les territoires du nord-ouest de l’Amérique du Nord britannique à l’union américaine, et il déclarerait en 1865 que, si le Canada et la Grande-Bretagne n’étaient pas prêts à mettre ces territoires en valeur, ils devraient les abandonner au peuple américain « qui ne refuserait pas la chance d’assumer cette responsabilité ».

En 1856, Taylor était déjà un orateur et un écrivain accompli. Malgré l’expérience qu’il avait acquise en aidant Chase dans sa carrière politique et en prônant l’abolition de l’esclavage, il était insatisfait de sa propre carrière politique. On ne l’avait pas nommé sénateur comme il l’avait espéré, et il avait des embarras d’argent. Il partit donc pour l’Ouest et se fixa à St Paul (Minnesota), où il continua à pratiquer à la fois le droit et le journalisme. Il se laissa bientôt prendre par la fièvre expansionniste et l’enthousiasme pour la construction ferroviaire qui avaient cours dans le territoire du Minnesota durant les années 1850. Il adhéra au mouvement expansionniste, après s’y être opposé pendant la décennie précédente, au moment où les Américains avaient fait porter leurs visées sur le Texas ; Taylor avait cru alors, comme beaucoup d’autres, que cette région devait devenir une république à part.

Taylor entreprit de faire valoir le potentiel agricole des territoires de la Hudson’s Bay Company. Dans le St Paul Advertiser, il renseigna la population sur leurs ressources et évoqua fréquemment les liens entre cette région et le Minnesota. « Voici, écrivit-il en 1857, ce qui nous permet[trait] de sortir de l’insignifiance [dans laquelle nous place] notre situation de frange pionnière [et de faire] de nos rivières et de nos chemins de fer les voies directes vers des régions [...] destinées à devenir un empire, en population et en ressources, avant la fin du siècle. » La même année, Lorin Blodget publiait à Philadelphie Climatology of the United States, and of the temperate latitudes of the North American continent [...], qui contenait des statistiques et des observations sur le climat et les richesses naturelles des territoires de la Hudson’s Bay Company. Selon Blodget, on avait « largement sous-évalué et très mal compris » les possibilités que cette région offrait pour l’agriculture et la colonisation. Taylor et les expansionnistes du Minnesota virent dans ce livre le fondement scientifique de leurs propres affirmations sur le potentiel agricole de ces territoires et une justification à la poursuite de leur campagne pour l’annexion du Nord-Ouest aux États-Unis.

À la demande du gouverneur du Minnesota, Henry Hastings Sibley, Taylor se rendit en 1859 à la colonie de la Rivière-Rouge (Manitoba). Dans son rapport, il recommanda l’extension du traité de réciprocité de 1854 aux territoires britanniques du Nord-Ouest car il croyait que les États-Unis pourraient en tirer des avantages économiques sans qu’il soit nécessaire de recourir à l’annexion. La même année, le département du Trésor en fit son agent spécial et le chargea d’étudier le commerce et le transport entre les États-Unis et les territoires de la Hudson’s Bay Company. Taylor exercerait cette fonction jusqu’en 1869. Au moment de sa nomination, les compagnies américaines de bois, de céréales, de transport et de fabrication critiquaient vivement le traité et, pour contrer ces attaques, le sénateur du Minnesota, Henry Mower Rice, commanda une étude à Taylor, avec l’approbation du département. En 1860, Taylor fit des commentaires favorables sur la réciprocité et recommanda qu’elle s’applique aussi aux territoires de la Hudson’s Bay Company et à la Colombie-Britannique. En 1862, il présenta une étude plus détaillée dans laquelle il soulignait les avantages que chaque partie retirait du traité et les débouchés que pourrait offrir le Nord-Ouest. Il demandait avec insistance que l’on n’impose aucune restriction inutile sur le commerce car, selon lui, les liens commerciaux déjà en place, ajoutés à l’insatisfaction des habitants de la colonie de la Rivière-Rouge face à la domination de la Hudson’s Bay Company, provoqueraient un mouvement populaire en faveur du rattachement de la colonie aux États-Unis. En 1866, les Américains révoquèrent le traité, mais la Chambre des représentants demanda néanmoins à Taylor de faire l’examen des relations commerciales entre l’Amérique du Nord britannique et les États-Unis. Dans le rapport qu’il présenta en juin, Taylor liait l’avenir des colonies de l’Amérique du Nord britannique à un chemin de fer transcontinental ; il était persuadé que ni la Grande-Bretagne ni la Confédération qu’on se proposait d’établir ne le construirait. En même temps, il prépara un projet de loi sur l’annexion aux États-Unis des colonies et des territoires de la Hudson’s Bay Company. Soumis à la Chambre des représentants, ce projet de loi mourut en comité.

Comme tous les expansionnistes du Minnesota, Taylor croyait que le chemin de fer était l’instrument de l’annexion. Il lui paraissait certain que, si l’on pouvait rendre les territoires de la Hudson’s Bay Company dépendants de St Paul sur le plan du transport et du commerce, les Canadiens hésiteraient à construire une ligne transcontinentale à travers les contrées inhospitalières du nord du lac Supérieur, et que les territoires finiraient par tomber dans l’orbite politique des États-Unis. Devenu en 1857 secrétaire de la Minnesota and Pacifie Railroad Company, qui devait construire une ligne vers le nord, de St Paul jusqu’à la frontière internationale, il fut le plus ardent publiciste du chemin de fer et souligna toujours le rôle que celui-ci pourrait jouer dans la croissance économique du Minnesota. La société ferroviaire ne répondit cependant pas aux attentes et, en 1862, on en transféra la charte à une nouvelle compagnie, la St Paul and Pacifie Railroad. Taylor devint un énergique partisan de ce chemin de fer.

La Northern Pacifie, société dans laquelle le financier Jay Cooke eut des intérêts prépondérants à compter de 1869, était une autre compagnie ferroviaire qui, croyait-on, pourrait favoriser l’annexion. Elle devait construire une ligne qui irait de Duluth au Puget Sound, avec un embranchement vers la colonie de la Rivière-Rouge. Taylor y travailla à titre d’agent de publicité et fit des pressions auprès du gouvernement de Washington pour promouvoir les intérêts de cette compagnie, sans jamais oublier de souligner l’aspect politique de son expansion. En 1870, il remit à l’ordre du jour son projet de loi annexionniste de 1866 et déclara qu’on ne pourrait réaliser l’annexion sans la collaboration de la Northern Pacifie. La même année, il écrivit au secrétaire d’État américain pour faire remarquer le rôle important que les sociétés ferroviaires du Minnesota pouvaient jouer pour encourager l’annexion. L’appui du Congrès, soutenait-il, aurait « une influence marquée » sur les délibérations du gouvernement provisoire de Louis Riel* à Upper Fort Garry (Winnipeg) et serait « des plus déterminants pour l’avenir des relations en Amérique du Nord-Ouest britannique ». Malheureusement pour lui, aucun chemin de fer du Minnesota n’était suffisamment avancé en 1870 pour influer sur le cours des événements à la Rivière-Rouge.

Dès le début de la rébellion de Riel en 1869, Taylor avait pressenti une occasion unique de réaliser l’annexion. En décembre, le département d’État l’avait nommé agent secret, avec mission de rendre compte de ce qui se passait à la Rivière-Rouge et de donner tous les détails possibles sur la « révolte » de même que sur « le caractère et l’état d’esprit de la population ». Taylor se trouvait à Ottawa en 1870 au moment où les délégués du gouvernement provisoire, John Black*, Joseph-Noël Ritchot* et Alfred Henry Scott*, étaient à discuter de l’entrée de la colonie dans la Confédération. Dans un rapport ultérieur au département, il évoqua la possibilité que des colons aillent s’établir au delà de la nouvelle province du Manitoba et prédit que, si « c’[était] le cas, l’histoire de l’insurrection de Winnipeg [pourrait] bien se répéter plus tôt que le cabinet d’Ottawa ne le prévo[yait] ». Il continua également à renseigner le département – et Jay Cooke – sur les débats de la chambre des Communes concernant le commerce, les droits de douane, les chemins de fer et la réciprocité.

Taylor devint consul des États-Unis à Winnipeg en 1870 et le demeurerait jusqu’à sa mort en 1893. Alexander Ramsay, sénateur du Minnesota, l’avait recommandé à ce poste, et Cooke l’avait pressé d’accepter. De l’avis du département d’État, Taylor était « le meilleur homme que [le département avait] dans toutes les provinces canadiennes ». De Winnipeg, Taylor plaida obstinément la cause de Riel auprès du gouvernement américain. Comme les Métis, il rappela que les autorités canadiennes avaient promis l’amnistie à Riel. Quand il laissa à entendre, en 1874, que les États-Unis devraient intervenir puisque Ottawa n’avait pas respecté ses engagements, il s’attira une sévère réprimande du département, qui lui répondit que Washington « se f... de Riel comme d’un vieux sou ». Ce n’était pas sa première réprimande. En septembre 1871, comme des rumeurs couraient à propos d’un raid possible des féniens au Manitoba [V. William Bernard O’Donoghue*] et que l’on craignait que ce raid ne soit appuyé par les Métis, Taylor avait envoyé un mot au commandant militaire américain à Pembina (Dakota du Nord), et celui-ci avait pris des mesures pour empêcher une « invasion ». Au nom du gouvernement, le lieutenant-gouverneur du Manitoba, Adams George Archibald, remercia Taylor de ce qu’il avait fait pour la province. Le département d’État, par contre, lui reprocha d’avoir agi de manière « irrégulière » en communiquant directement avec l’armée alors qu’il aurait dû passer par le département. Au moment de la rébellion du Nord-Ouest en 1885, Taylor répéterait que le gouvernement américain avait des obligations envers Riel, devenu citoyen américain en 1883. En septembre 1885, il fit parvenir au département d’État une pétition adressée au président Stephen Grover Cleveland, dans laquelle le chef métis, alors en prison, demandait l’intervention diplomatique du gouvernement des États-Unis pour empêcher son exécution. Cette demande n’eut aucune suite.

Taylor avait accepté avec empressement son poste de consul, croyant alors que c’était à Winnipeg qu’il pourrait le mieux faire valoir son objectif d’annexion. Il avait bien prévu que d’autres troubles se produiraient dans l’Ouest. Les francophones du Manitoba se sentaient trahis par le gouvernement canadien, qui n’avait pas accordé l’amnistie à Riel et aux autres rebelles de la Rivière-Rouge. Selon Taylor, beaucoup d’entre eux souhaitaient vivement que la province soit annexée aux États-Unis. « Je suis forcé de tenir compte, écrivit-il de Winnipeg au début de 1871, de l’éventualité de l’anarchie et de la guerre civile. » Chaque fois que survenait une crise au Manitoba ou dans les Territoires du Nord-Ouest – insatisfaction quant aux terres accordées aux Métis, émeutes électorales, refus du gouvernement fédéral de reconnaître la loi sur les chemins de fer du Manitoba [V. John Norquay*], rébellion de 1885 –, ses espoirs d’annexion renaissaient. Il était certain que la Confédération canadienne ne survivrait pas et que les États-Unis couvriraient un jour toute l’Amérique du Nord britannique, de l’Atlantique au Pacifique.

Si l’on s’en tient à ses objectifs et à ses ambitions, on peut considérer que Taylor a échoué. Il avait épousé la cause de la réciprocité, de la construction ferroviaire et de l’annexion, et aucun de ses projets ou de ses espoirs ne s’était réalisé. Sur ces questions, personne ne l’écoutait plus à Washington. Quoiqu’il eût réussi à conserver son poste de consul sous six gouvernements américains, tant démocrates que républicains, il ne fit pas de véritable carrière politique et n’eut jamais de sécurité financière. Le salaire de 1 500 $ qu’il touchait en qualité de consul était selon lui insuffisant pour subvenir à ses besoins et éduquer ses enfants. Il avait donc cherché à augmenter son revenu en écrivant, en demandant l’aide de ses amis et en acceptant d’autres travaux. Sa correspondance est remplie de suggestions sur la formation de commissions d’enquête du Congrès qui auraient pu lui procurer du travail. Taylor n’avait pas réussi non plus à obtenir un poste permanent â la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique ou à la Hudson’s Bay Company. Il était parfois découragé, et impatient à l’égard de ce qu’il appelait son « exil » et son « séjour à l’étranger », qui le séparaient de sa famille. Sa situation financière ne lui permit jamais de s’établir à Winnipeg avec sa femme et ses enfants, et ceux-ci continuèrent à vivre à St Paul tandis qu’il assumait sa charge de consul. Taylor avait convaincu certaines sociétés, dont la St Paul and Pacifie Railroad Company, la Northern Pacifie Railroad Company, la Minnesota Stage Company, la Red River Transportation Company et la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique, qu’en sa qualité de consul il pouvait servir leurs intérêts en faisant connaître les ressources et le potentiel de l’ouest du Canada. Chaque année, il les suppliait de maintenir les subventions qu’elles lui versaient. Quand la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique cessa de lui remettre une allocation en 1889, il demanda que l’on inscrive sa fille Elizabeth au registre de paye, en soutenant que les livres de voyage qu’elle écrivait et illustrait servaient bien la politique d’immigration de la compagnie.

Taylor avait fait son travail de promotion si consciencieusement qu’en 1891 le magnat américain des chemins de fer James Jerome Hill* prétendit qu’il avait rendu un mauvais service aux États-Unis. Taylor rejeta l’accusation et continua à penser que l’Ouest canadien pourrait devenir l’arrière-pays économique des États-Unis, et à soutenir qu’il avait « cherché et réussi à obtenir pour [son] pays la part du lion quant aux avantages et au progrès ». Ainsi, en 1871, il avait obtenu du département du Trésor des règlements qui facilitaient, aux immigrants en route pour le Manitoba, le passage par les États-Unis. La province canadienne le couvrit de louanges ; lui, cependant, déclarait qu’en encourageant le développement de l’Ouest canadien il incitait les gens à emprunter les chemins de fer du Minnesota. Beaucoup d’immigrants qui traversaient les États-Unis y resteraient et s’établiraient le long des voies du Northern Pacifie et du St Paul and Pacifie.

Malgré ses déceptions et son exil, James Wickes Taylor était, selon les citoyens de Winnipeg, un homme bon, charmant, affable et courtois, et un personnage bien connu dans la ville. On lui était reconnaissant de promouvoir l’Ouest canadien – peu, semble-t-il, se rendaient compte que durant des années il avait espéré voir la région annexée aux États-Unis. Au moment de sa mort, un journal de Winnipeg écrivit : « Le consul Taylor a été si étroitement [...] identifié à l’histoire et au développement de notre pays et s’est avéré un ami si sincère que les gens lui ont voué un grand respect et un amour véritable que peu d’hommes se sont acquis même dans leur propre pays. » L’année de sa mort, on accrocha son portrait en pied, peint par Victor Albert Long, dans la salle du conseil municipal de Winnipeg. On l’inhuma à Utica, dans l’état de New York, auprès de son épouse décédée l’année précédente.

Hartwell Bowsfield

Un journal de James Wickes Taylor a été publié sous le titre de « A choice nook of memory », the diary of a Cincinnati : law clerk, 1842–1844, J. T. Dunn, édit. (Columbus, Ohio, 1950), et une partie de sa correspondance sous celui de The James Wickes Taylor correspondence, 1859–1870, introd. de Hartwell Bowsfield, édit. (Winnipeg, 1968). L’introduction de ce dernier ouvrage fait référence à plusieurs écrits de Taylor et contient une liste plus complète des sources utilisées pour compiler la biographie. On trouve une liste partielle des écrits de Taylor dans T. C. Blegen, « James Wickes Taylor : a biographical sketch », Minn. Hist. Bull. (St Paul), 1 (1915) : 158–219.

National Arch. (Washington), RG 84, records of State Dept. special agents, Red River settlement, Manitoba, 1869–1870 et records of the U.S. consul, Winnipeg, 1870–1893 ; RG 206, general corr., letters from Treasury Dept. special agents, 1859–1869.— Minn. Hist. Soc. (St Paul), J. W. Taylor papers.— H. C. Knox, « Consul Taylor of Red River », Beaver, outfit 279 (mars 1949) : 16–18 ; outfit 280 (juin 1949) : 34–37.

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Hartwell Bowsfield, « TAYLOR, JAMES WICKES », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 8 oct. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/taylor_james_wickes_12F.html.

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Auteur de l'article:    Hartwell Bowsfield
Titre de l'article:    TAYLOR, JAMES WICKES
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1990
Année de la révision:    1990
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