DESERONTYON (Odeserundiye), JOHN (Captain John), chef agnier, né dans les années 1740, probablement dans la vallée de la Mohawk (New York) ; décédé le 7 janvier 1811 dans le village agnier de la baie de Quinte, Haut-Canada.
Encore tout jeune garçon, John Deserontyon accompagnait sir William Johnson* au fort Niagara (près de Youngstown, New York) quand les Britanniques assiégèrent ce fort en 1759, et il était avec le corps d’armée qui, sous les ordres du major général Amherst*, descendit le Saint-Laurent pour attaquer Montréal l’année suivante. Pendant les troubles provoqués par le soulèvement de Pondiac*, au printemps et au début de l’été de 1764, il fit partie d’un détachement qui garda des Blancs contre toute attaque de la part des Tsonnontouans, probablement dans la région de Niagara [V. Kayahsotaˀ*]. Au milieu de l’été, il rallia les forces qui, sous le commandement du colonel John Bradstreet*, furent envoyées à Detroit pour aider à imposer la paix aux Loups (Delawares) et aux Chaouanons. À l’instar d’autres Agniers, Deserontyon était amer au sujet de la façon dont Bradstreet avait mené l’expédition : « [Bradstreet] ne fit que causer une grande perte au roi. Un navire fit naufrage, et de ses gens en grand nombre moururent de faim ; et nous, les Agniers, c’est à peine si nous [pûmes] retourner à Niagara. »
Quelque temps avant la Révolution américaine, Deserontyon devint l’un des chefs du village de Fort Hunter, dans la colonie de New York. Quand éclata la guerre, les autochtones furent courtisés à la fois par les Britanniques et par les Américains. Deserontyon passa ouvertement du côté des Britanniques et prit les intérêts de la famille Johnson, comme firent finalement la majorité des Agniers. Au début de l’été de 1775, il accompagna un détachement qui escorta Guy Johnson* et Christian Daniel Claus* jusqu’à Montréal. Ce n’était pas, pour les Agniers, une décision facile que celle de quitter leur famille, dans cette dangereuse circonstance, pour aider Johnson et Claus, mais, écrivit plus tard Deserontyon : « nous pensions qu’il serait très dur de les perdre [Johnson et Claus], vu qu’ils étaient les seuls à nous aider ». Il retourna par la suite dans la vallée de la Mohawk, et, à l’automne de la même année, sir John Johnson*, qui y vivait encore, l’envoya porter une lettre à Montréal. Deserontyon arriva au fort Saint-Jean, sur le Richelieu, au moment où ce poste était assiégé par les Américains, et à peine put-il s’échapper quand les Britanniques décidèrent de se rendre aux forces de Richard Montgomery*. Atteignant Montréal au début de novembre, il « trouva les gens qui étaient du côté du roi tout troublés [et] ne sachant que faire » ; le gouverneur Guy Carleton « ne savait pas non plus ce qu’on allait faire pour le peuple, car les Américains étaient déjà à La Prairie ». En mai 1776, ayant appris qu’une expédition était sur le point d’être dépêchée d’Albany pour s’emparer de lui et de ses biens, sir John Johnson envoya Deserontyon dans cette ville pour se renseigner sur la date du départ de la troupe. C’est ce que fit le chef indien, se faufilant à travers les gardes américains, dans le noir, et aidant ainsi Johnson à s’enfuir à Montréal. À l’automne, Deserontyon et de nombreux Agniers de Fort Hunter s’enfuirent aussi au nord.
Tout au long du conflit, Deserontyon prit une part active à des raids dans le nord de la colonie de New York, par Oswego ou la vallée du Richelieu. Ces raids étaient une source indispensable de renseignements pour les Britanniques. À la suite d’un conseil auquel participait le major John Butler*, au printemps de 1777 à ce qu’il semble, il se rendit à Québec, où il rencontra le major général John Burgoyne*, à peine arrivé d’Angleterre avec l’ordre d’envahir la colonie de New York. Le gros de l’attaque de Burgoyne serait fait par la vallée du Richelieu, mais une expédition secondaire, confiée à Barrimore Matthew St Leger*, descendrait la vallée de la Mohawk. C’est à cette partie de la campagne que devait participer Deserontyon. Au début de juillet, il était l’un des chefs d’un parti qui espionna les défenses du fort Stanwix (Rome, New York), que St Leger projetait d’attaquer. Le parti découvrit que le fort était beaucoup plus en état de se défendre qu’on ne l’avait cru, mais le trop confiant St Leger alla de l’avant sans l’artillerie ou les renforts nécessaires. Pendant le siège, un détachement composé en grande partie d’Indiens défit un corps de la milice américaine qui allait porter secours au fort. Deserontyon combattit dans cette bataille d’Oriskany, à l’instar de Joseph Brant [Thayendanegea] et de Kaieñˀkwaahtoñ* ; il retourna vraisemblablement à Oswego, avec Brant, après la levée du siège, en août [V. Benedict Arnold]. En septembre, il partit d’Oswego avec quelques Indiens pour rallier les forces de Burgoyne, au sud du lac George, dans la colonie de New York. Comme le groupe passait près du fort Stanwix, il rencontra des éclaireurs du fort, et Deserontyon fut gravement blessé. Mais il s’était suffisamment remis, en 1779, pour mener au moins deux groupes d’éclaireurs dans la partie supérieure de la vallée du Richelieu, et chaque fois il ramena plusieurs prisonniers pour qu’ils fussent interrogés par les Britanniques. À l’automne, il quitta Lachine (Québec), où la plupart des Agniers de Fort Hunter s’étaient établis, afin de prendre part à l’expédition de sir John Johnson, qui se dirigeait à l’ouest, pour venger la récente mise à sac du territoire des Six-Nations par les Américains. Un an plus tard, on rapportait qu’il avait mené un raid, à partir de Montréal, dans la région située au sud de Saratoga (Schuylerville, New York) ; et, le 13 mai 1781, il écrivait à Christian Daniel Claus, alors agent adjoint des Six-Nations au Canada, pour l’informer que lui et son parti étaient rentrés sains et saufs à l’île Carleton (New York), venant de Canajoharie (près de Little Falls, New York). « Je me propose, ajoutait-il, d’aller à Niagara au sujet d’une certaine affaire publique, et je serai de retour dans quelques jours. » En janvier 1782, Claus lui confia la responsabilité de se rendre au village iroquois de Caughnawaga (Québec) pour enquêter sur un rapport qui mentionnait la présence d’un espion à cet endroit – rapport que nièrent les familiers de Deserontyon à Caughnawaga. Au printemps et à l’été, Deserontyon dirigea d’autres raids dans la vallée de la Mohawk, où il détruisit des moulins et des bestiaux, et fit des prisonniers.
En dépit des assurances données au début des hostilités et réitérées en 1780 encore par Guy Johnson, alors surintendant des Six-Nations, beaucoup d’Iroquois craignaient de perdre leurs terres et leurs droits dans la colonie de New York, une fois la paix revenue ; effectivement, les articles préliminaires, signés le 30 novembre 1782, ne comportaient aucune disposition relative à ces questions. Au printemps, après l’instauration d’un cessez-le-feu, Deserontyon accompagna Brant et quelques autres porte-parole aigris des Six-Nations à une assemblée, à Montréal, avec le gouverneur Haldimand. Ce dernier tenta naturellement de rassurer la députation : son gouvernement n’abandonnerait pas les Iroquois. En pensant à l’éventualité où on ne leur permettrait pas de réoccuper leurs terres ancestrales dans la colonie de New York, le gouverneur, bien qu’il n’eût officiellement aucune autorité pour le faire, s’empressa de discuter avec Brant et Deserontyon de l’opportunité d’installer ces Indiens « sur la rive nord du lac Ontario ». Cette perspective était loin d’être satisfaisante ; les délégués s’en retournèrent au fort Niagara et n’en tentèrent pas moins de convaincre leurs camarades des bonnes intentions de la Grande-Bretagne. Mais l’inquiétude des Six-Nations au sujet de leur avenir se reflétait dans les accords qu’ils conclurent en août et en septembre avec des tribus de l’Ouest – Loups (Delawares), Chaouanons, Cherokees, Creeks, Sauteux, Outaouais et Mingos – en vue de contrer l’expansion américaine.
En septembre 1783, au moment où le traité définitif de paix fut signé par la Grande-Bretagne et les États-Unis, de nouveau aucune disposition n’y apparaissait pour la remise aux Six-Nations de leurs terres de la colonie de New York. À la même époque, Brant et Deserontyon s’étaient apparemment résignés à cette situation, et ils avaient déjà fait l’examen d’un emplacement sur la baie de Quinte, que Samuel Johannes Holland avait arpenté pour les Six-Nations (bien que Deserontyon affirmât, des années plus tard, que la Nouvelle-Écosse fut d’abord choisie comme lieu d’asile, puis éliminée). Au début, Brant sembla satisfait du choix de la baie de Quinte, mais, en mars 1784, il lui préféra une région qu’il avait visitée quelques années auparavant, la vallée de la rivière Grand. Des considérations à la fois politiques et stratégiques paraissaient avoir amené Brant à changer d’idée : l’emplacement était situé beaucoup plus près des Indiens de l’Ouest, ses alliés, et de ses compatriotes tsonnontouans et onontagués, qui s’accrochaient encore, dans une position vulnérable, aux flancs des établissements américains de la colonie de New York. Toutefois, la décision de Brant ne convint pas beaucoup à Deserontyon, qui préférait de loin l’emplacement de la baie de Quinte, pour des raisons stratégiques, également ; cet endroit fournissait un refuge fort éloigné des Américains, peuple qu’il comparait à « un ver qui ronge le maïs dès qu’il apparaît ». Or, même avant que Haldimand n’arrangeât le transfert de Brant et de ses gens à la rivière Grand, les Agniers de Fort Hunter avaient quitté Lachine pour la baie de Quinte. Bien qu’il accueillît les partis avec sympathie, l’anxieux Haldimand fut ennuyé par la tournure des événements, lui qui avait toujours maintenu que « la détermination d’être unis et attachés les uns aux autres [pouvait] seule conserver [... aux Agniers] leur force et leur importance ». Sir John Johnson fut moins poli ; il se moqua ouvertement de la décision de Deserontyon de s’en tenir à la baie de Quinte. Brant fit de même, lui qui n’avait pas prisé le refus de son collègue d’imiter sa conduite et de se joindre à ses Agniers et aux autres tribus des Six-Nations sur les rives de la rivière Grand.
Les répugnances de Deserontyon venaient peut-être autant du respect de la tradition que de considérations stratégiques. La création de villages distincts et autonomes, au sein de la structure tribale, n’était pas une pratique inhabituelle aux Iroquois. Le village de Fort Hunter, par exemple, avait été une communauté détachée délibérément de celle de Canajoharie, où Brant établissait souvent ses quartiers, et l’histoire de ce village distinct peut fort bien avoir inspiré la décision des Agniers de Fort Hunter de se donner un établissement propre à la baie de Quinte. Anoghsoktea (Isaac Hill) et Kanonraron (Aaron Hill) choisirent de suivre Brant à la rivière Grand, mais leur séjour y fut de courte durée. En moins de quatre ans, à la suite de longues et acrimonieuses disputes avec le très volontaire Brant, ils rentrèrent, tête basse et repentants, à la satisfaction d’un Deserontyon sardonique.
Entre-temps, et bien qu’il visât toujours à réunir les deux groupes en un seul village, Haldimand n’en avait pas moins aidé Deserontyon. Il arrangea l’achat d’un territoire de 12 milles sur 13, donnant sur la baie et appartenant aux Mississagués, et le transféra aux Agniers de Fort Hunter. Le 1er avril 1793, à la suite de demandes répétées de la part de Deserontyon, le lieutenant-gouverneur Simcoe autorisa officiellement la concession de ce territoire aux Agniers qui y résidaient. À l’encontre des vœux de Deserontyon, toutefois, le droit de disposer de leurs terres à leur convenance ne leur fut pas accordé.
À l’exemple d’autres chefs des Six-Nations, Deserontyon reçut de la Grande-Bretagne une compensation pour les pertes subies pendant la guerre. Ayant abandonné, dans l’état de New York, 82 acres de terre cultivée, une grange, une maison meublée, une carriole, une voiture, un chariot et divers animaux de ferme, il reçut un montant forfaitaire de £836, des présents annuels et une pension de £45 par année, de même que l’assurance d’une éducation convenable, pour son fils Peter John, dans un pensionnat. En reconnaissance de ses services au département des Affaires indiennes, il reçut également 3 000 acres de terre.
Deserontyon s’occupa du bien-être de ses Agniers, tant dans le domaine spirituel que dans celui de l’éducation. À la suite de ses instances, un instituteur appelé Vincent, qui devait aussi faire office de catéchiste, fut nommé dans le village en 1785, avec l’entente que son salaire serait payé par le département des Affaires indiennes. Ce progrès et les visites de John Stuart, ancien missionnaire anglican de Fort Hunter, furent accueillis avec grande joie par Deserontyon et ses compatriotes. On offrit aussi une aide gouvernementale pour la construction d’une école et d’une église, qui étaient devenues nécessaires. L’église fut finalement achevée à la fin de 1791, grâce aux efforts des Agniers eux-mêmes et avec l’aide de la Society for the Propagation of the Gospel in Foreign Parts, qui accorda une petite subvention, et dotée de quelques-uns des vases sacrés que Deserontyon avait récupérés de la chapelle de Fort Hunter, en 1783.
Ces améliorations étaient de bon augure pour le village ; il faut signaler, en particulier, le recrutement de Vincent, comme assistant de Stuart, devenu ministre attitré de la paroisse de Cataraqui (Kingston, Ontario), pour la traduction en agnier de l’Évangile selon saint Matthieu. Mais, en 1789, sans qu’apparemment le travail fût terminé, Vincent fut congédié et remplacé par un instituteur indien du nom de Peter. Même si ses lettres de créance furent jugées suffisantes, il se révéla alcoolique et il dut partir à son tour, ce qui, à ce qu’on dit, jeta de la confusion au sein de la communauté. En 1791, on engagea John Norton*, mais il laissa son poste peu après, sous prétexte que le travail était trop astreignant et que les Indiens étaient trop exigeants. Il semble que le problème d’une instruction convenable pour les jeunes Indiens ne fut pas résolu d’une façon satisfaisante du vivant de Deserontyon.
Si les autorités prirent finalement leur parti de la décision de Deserontyon de rester à la baie de Quinte, et si elles apprécièrent en 1794 l’aide qu’il offrit devant la menace d’une autre guerre anglo-américaine, son autorité n’était pas à l’abri de toute discussion. En 1784, il ennuya Haldimand et le département des Affaires indiennes en essayant de pourvoir aux besoins des Mississagués de l’endroit quand des ravitaillements étaient distribués aux Agniers loyalistes. De surcroît, l’esprit de division, endémique parmi les Six-Nations, se révéla un grave problème au village de la baie de Quinte. À la suite du retour des Hill de la rivière Grand, des disputes éclatèrent, qui rappellent celles qui divisèrent le domaine de Brant. La source de ces troubles n’est pas connue clairement. Selon Deserontyon, Isaac Hill refusait d’assister aux assemblées du conseil, il avait mis sur pied son propre conseil, et les membres du groupe de Hill avaient ouvert des débits de boisson, l’un d’entre eux étant à l’enseigne du démon. Hill prétendait que Deserontyon avait gonflé ses dépenses pour le voyage qu’il avait fait à Albany avec Brant en 1797, en vue d’obtenir une compensation pour les terres perdues par les Agniers. La bataille atteignit son point culminant quand deux des parents de Deserontyon furent tués par le parti de Hill, et quand intervint William Claus*, surintendant adjoint par intérim des Affaires indiennes pour le Haut-Canada. Ce dernier convoqua un conseil en septembre 1800 afin de discuter du différend et, si possible, de le résoudre. Ce n’est qu’après que Hill eut publiquement consenti à s’abstenir des affaires du village que Deserontyon, inflexible jusque-là, consentit à son tour à serrer la main de son adversaire et à mettre fin à ce dangereux épisode.
Mais les problèmes de Deserontyon n’en étaient pas pour autant terminés. Les dernières années de sa vie furent troublées par ce qu’on a appelé la guerre du bois, déclenchée par les empiétements des bûcherons blancs sur les terres des Indiens. Bien que ces déprédations fussent condamnées tant par Deserontyon que par John Ferguson, fonctionnaire local du département des Affaires indiennes, le chef fut accusé par ses ennemis de travailler comme agent rémunéré des compagnies de bois, appartenant à des Blancs, sous couvert de prendre les intérêts des Indiens. Il démentit fortement cette accusation, mais la question restait pendante, à sa mort, le 7 janvier 1811.
À l’instar de Joseph Brant, John Deserontyon reçut son instruction dans une école dirigée par des Blancs, dont il avait largement adopté les manières de vivre. Cela n’empêcha pas Christian Daniel Claus de dire de lui qu’il était « le plus clair et le meilleur des orateurs des Six-Nations selon l’ancienne mode ». Il fut aussi un guerrier et un chef accomplis. Sa carrière met en relief le rôle joué par les Six-Nations, comme alliées de la Grande-Bretagne, durant la Révolution américaine. Elle permet aussi de voir les problèmes que rencontrèrent les Indiens loyalistes dans la nouvelle province du Haut-Canada. La ville de Deseronto a été ainsi nommée en son honneur.
Il y a plus d’un demi-siècle, John Deserontyon a été tiré d’un quasi-oubli grâce à l’historienne M. Eleanor Herrington. Traditionnellement, les chercheurs et les historiens, à commencer par William Leete Stone dans Life of Joseph Brant – Thayendanegea (2 vol., New York, 1838), se sont intéressés aux exploits spectaculaires de Joseph Brant, sur lesquels on a fait beaucoup de publicité. Tous les travaux traitant de Deserontyon doivent beaucoup à l’étude de Herrington, « Captain John Deserontyon and the Mohawk settlement at Deseronto », Queen’s Quarterly (Kingston, Ontario), 29 (1921–1922) : 165–180, et à celle plus récente de Barbara Graymont, The Iroquois in the American revolution (Syracuse, N.Y., 1972) [c. m. j.]
AO, RG 1, A-I-1, 1–2.— APC, MG 19, F1, 4 : 12, 17, 69 ; RG 10, A2, 15 : 121–124 ; 26 : 7s.— BL, Add. mss 21723–21725 ; 21763 : 175, 257, 443 ; 21774 : 113 ; 21779 : 322–324 ; 21784 : 34–37 (mfm aux APC).— PRO, CO 42/69 ; 42/228.— USPG, Journal of SPG, 25–33.— Corr. of Lieut. Governor Simcoe (Cruikshank), 1 : 182 ; 2 : 178, 252s. ; 3 : 341.— Kingston before War of 1812 (Preston), 21–23.— Norton, Journal (Klinck et Talman), xxxiii, 274, 280, 285.— Thomas Rolph, A brief account, together with observations, made during a visit in the West Indies, and a tour through the United States of America, in parts of the years 1832–3 ; together with a statistical account of Upper Canada (Dundas, Ontario, 1836), 273s.— « Surveyors’ letters, etc. », AO Report, 1905 : 489–494.— Valley of Six Nations (Johnston), 46, 49, 51, 54, 58s., 76.— J. W. Lydekker, The faithful Mohawks (Cambridge, Angl., 1938), 139–189.— E. A. Cruikshank, « The coming of the loyalist Mohawks to the Bay of Quinte », OH, 26 (1930) : 390–403.— G. F. G. Stanley, « The Six Nations and the American revolution », OH, 56 (1964) : 217–232.— C. H. Torok, « The Tyendinaga Mohawks [...] », OH, 57 (1965) : 69–77.
Charles M. Johnston, « DESERONTYON (Odeserundiye), JOHN (Captain John) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 5, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 15 oct. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/deserontyon_john_5F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/deserontyon_john_5F.html |
Auteur de l'article: | Charles M. Johnston |
Titre de l'article: | DESERONTYON (Odeserundiye), JOHN (Captain John) |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 5 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1983 |
Année de la révision: | 1983 |
Date de consultation: | 15 oct. 2024 |